Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s’appelait Sarah, c’est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation.
Mon avis :
J’ai entendu parler de ce livre il y a quelques mois maintenant. Le thème m’intéressant, j’ai enfin pris le temps de le lire.
Ici est abordée une période sombre de l’histoire, mais surtout une période sombre pour l’histoire de France, dont finalement on ne parle pas beaucoup.
Sarah est une petite fille qui est emmenée avec ses parents, lors de la rafle du Vél d’hiv. Son petit frère de quatre ans reste caché, enfermé à clé dans un placard secret de l’appartement.
Julia est une journaliste et vit de nos jours. Elle doit écrire un papier sur ce tragique événement.
Je reste assez partagé sur ce livre. On y découvre en quinconce l’histoire de l’une et de l’autre pendant une bonne partie de l’ouvrage. Autant celle de Sarah m’a réellement intéressée et touchée, autant celle de Julia m’a semblée superflue, cousue de fil blanc, et surtout sans surprise. Elle reste pour moi un personnage fade, avec pour seul intérêt finalement son article sur la rafle.
En même temps, cela permet d’alléger un peu le texte (même si sa vie est loin d’être joyeuse), et peut-être d’aider à une lecture fluide, qui est d’ailleurs facilitée par le style sans fioriture de l’auteur.
Malgré tout ça, ce livre m’a beaucoup touchée, émue. Malheureusement uniquement lorsqu’il s’agissait de l’histoire de la petite Sarah. Je trouve le récit assez inégal.
Je conseille néanmoins ce livre à de grands adolescents, à partir de 14-15 ans.
Nath à livre