Résumé éditeur :
Cerise est une petite fille âgée de 11 ans, qui vit seule avec sa mère. Elle rêve de devenir romancière, et a même déjà commencé à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et plus particulièrement, les adultes. Ils sont si compliqués qu’elle souhaiterait mieux les comprendre. Elle adore les observer pour tenter de deviner quels secrets ils dissimulent au fond d’eux. Prenez Michel… Tous les dimanches, ce vieil homme s’engouffre dans la forêt avec de gros pots de peinture à la main. Qu’y fait-il donc toute la journée ? Repeint-il une vieille maison ? Décore-t-il des arbres ? Et pourquoi a-t-il l’air si triste quand il rentre le soir ? Suivez Cerise, pas à pas, dans sa première enquête qui vous mènera au coeur de la forêt, à la découverte d’un lieu fabuleux !…
Mon avis :
Ici le scénario est assez banal : une petite fille, un peu casse cou, cherche à résoudre une énigme avec l’aide des ses deux meilleures copines. Ce qui est beaucoup moins banal, c’est le résultat de cette bande dessinée !
Déjà l’objet est beau, la couverture est superbe, le papier est de bonne qualité et les illustrations sont vraiment très belles, tout à la fois délicates et expressives. De plus, le parti pris de l’auteur de laisser Cerise nous raconter elle-même son histoire, la BD pure et dure alternant avec des pages « manuscrites » du journal de Cerise, permet au lecteur de se sentir proche des la petite fille très rapidement.
Les Carnets de Cerise sont une ode à l’imagination et à la bonne humeur. L’univers de Cerise peut sembler irréaliste, mais il est propice à l’évasion et à la rêverie, et qui n’aime pas rêver ?
Résumé éditeur :
Ils sont trois ados sur la route des vacances.
Lucy est à l’arrière, pendant que son frère aîné Jamie conduit, flanqué de son inséparable copain, Kit, un type mignon mais insupportable.
La route est longue jusqu’à Phoenix et, alors qu’ils traversent une zone désertique du Nouveau-Mexique, un orage violent éclate, en début de nuit.
Visibilité zéro.
C’est alors que leur voiture heurte quelque chose. En un instant, leurs vies basculent… Coincés au milieu de nulle part, Lucy et les deux garçons vont perdre une part de leur innocence, mais aussi se découvrir eux-mêmes, pour le meilleur.
Mon avis :
Deux jeunes garçons de 18 ans et une jeune fille de 14 ans sont sur la route des vacances. Jusqu’à ce qu’ils aient un petit accident. Tout bascule…
La fille mirage est un roman policier pour adolescents. On y retrouve tous les ingrédients nécessaires au respect du genre. Au travers d’une enquête, de nombreux sujets sont abordés : les différentes « castes » au lycée, les relations amoureuses, les problèmes familiaux (le divorce des parents), les meilleurs amis, les interrogations… mais surtout la fragilité, cette fragilité qui se retrouve chez tous les adolescents, dissimulés sous les codes parfois absurdes de l’adolescence, sous les mécaniques.
La crise que nos trois jeunes vont traverser en quelques jours va les mener plus rapidement vers la maturité, apporter des réponses à certaines questions, tout en en posant de nouvelles. Ils vont traverser de nombreux sentiments, tels que la peur, l’amour, l’inconscience mais aussi le courage.
L’écriture est simple et fluide. Ce livre se lit sans difficulté (et pourquoi pas d’une traite 😉 )
Finalement, ce roman se pose comme une quête initiatique, un voyage vers le monde des adultes.
Nath à Livres
Editeur : Rouergue
Collection : doado noir
mars 2013
Dans une ville de province entourée de montagnes et de bois, des disparitions inexplicables se succèdent à un rythme inquiétant ; la forêt semble engloutir tous ceux qui s’y aventurent. Des recherches sont menées en vain et la psychose gagne peu à peu les habitants de la petite bourgade. Cassie et Clay débarquent en ville pour reprendre la gestion de la station de service d’un père qu’ils n’ont pas connu et qui compte parmi les disparus.
Mon avis :
Dès la lecture du résumé de cette bande dessinée, j’ai été intriguée, le mystère semblant être la clé de voute de cette lecture. Only skin est un roman graphique assez conséquent, le graphisme est simple, mais je n’ai eu aucun mal à reconnaitre les différents personnages, pourtant nombreux !
La situation de départ est simple : une bourgade isolée des États-Unis est touchée par une vague de disparition étrange. Pourtant rapidement l’intrigue se complique, avec des personnages bien ambiguës, une cheffe de la police qui semble avoir d’autres intérêts que le bien être de ses concitoyens, un activiste pour la sauvegarde de l’environnement à tendance conspirationniste… Je dois avouer avoir eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, notamment parce que j’ai craint un dénouement trop simple. Il n’en ai rien ! Au fil des pages, le mystère épaissit, l’auteur nous offrant plusieurs pistes à suivre, pour finalement déboucher là où je ne l’attendais pas.
Cette bande dessinée n’est peut être pas un coup de cœur, mais elle m’aura tenue en haleine ! Je lirai avec plaisir la prochaine création de Sean Ford, qui a vraiment réussi son premier titre en alliant intrigue, mystère et une point de fantastique.
Merci à Babelio et aux éditions Rackham pour la lecture de cette bande dessinée !
Résumé éditeur :
En 1906, une sympathique famille londonienne vient s’installer dans le petit port italien de Barellito. Le père rêve d’industrialiser la pêche locale à l’aide d’un bateau à vapeur. Le fils, William, découvre un paradis fait de soleil, de liberté et de complicité avec ses nouveaux amis, Paolo, Nino et Lisa, une jolie gamine dotée d’étranges pouvoirs. Mais peu à peu, l’hostilité des villageois vire à la haine, le paradis bascule dans la violence.
Mon avis
Ca faisait longtemps, qu’une bande dessinée ne m’avait pas autant plu. Choisie complètement au hasard, je l’ai dévorée !
William se fait trois amis dans le village italien où il vient s’installer avec son père, sa mère et sa petite sœur.
Il découvrira vite qu’il a un point commun avec ses trois amis, et que le hasard est parfois bien étrange… Pour ne pas trop vous en dire, je tairai le détail, et n’irai pas plus loin dans mon résumé, pour ne pas vous gâcher le plaisir.
C’est une bande dessinée qui nous parle de sentiments forts, très forts, presque inexplicables et déraisonnés d’amitié, d’amour mais aussi de colère et de haine.
Des notions plus abstraites y sont également abordées. Je vais vous frustrer et ne pas les énoncer, pour vous laissez toutes les chances d’apprécier cet ouvrage à sa juste valeur.
Pour ce qui est du graphisme, au premier abord, il ne m’a pas attiré : je trouvais les couleurs fades, et le trait « brutal ». Puis finalement, on s’attache à ce tracé, qui va merveilleusement bien avec le texte, qui accompagne parfaitement le caractère des personnages.
C’est une bande dessinée en deux tomes, où le dessinateur, Olivier Pont, a accompagné Georges Abolin pour le scénario.
Au début de ma lecture, je pensais que c’était une bande dessinée destinée plus à de jeunes adolescents. Finalement, il n’en est rien, et se dirige plus vers de grands ado, et les adultes.
Résumé éditeur :
La vie de Scott Warden bascule le jour où il est témoin de l’apparition du premier Chronolithe à Chumphon, en Thaïlande. Ce monument hors du commun célèbre la victoire du seigneur de la guerre Kuin. Mais cette victoire n’aura lieu que dans vingt ans et trois mois. Qui peut bien être ce Kuin dont on ignore tout ? Et comment ce monument a-t-il pu venir quasi instantanément du futur ?
Mon avis :
Scott Warden est un américain moyen, résident en Thaïlande, il va être le témoin de l’arrivée du premier chronolithe, sorte de gigantesque monument en pierre, venu du futur pour commémorer les victoires d’un mystérieux Kuin. Au cours des années, des décennies suivantes, l’apparition des chronolithes, de plus en plus nombreux, va bouleverser l’équilibre mondial. Ces monuments, à la gloire de batailles qui n’ont pas encore eu lieu et remportées par Kuin, impressionnent, déstabilisent et intriguent tout autant les dirigeants de ce monde que la population qui tremblent d’avance.
Scott Warden, véritable anti-héros, va devenir très important sans même le vouloir, étant un des témoins de l’apparition du premier chronolithes, peu à peu il va être emporté par le mystère que entoure ces pierres.
Le récit est empreint de mélancolie, de tristesse, mais on se laisse très rapidement happer par l’histoire. La science-fiction reste une trame de fond et permet à l’auteur de mettre en avant la psychologie de ses personnages.
J’avais beaucoup aimé Spin, roman considéré comme le chef d’œuvre de Robert Charles Wilson, c’est donc confiante que j’ai commencé cet ouvrage. Et finalement, j’ai préféré les Chronolithes. Même si beaucoup de questions restent en suspend, j’ai trouvé les personnages plus profonds, plus réalistes, me permettant de mieux m’attacher à eux. De plus, j’ai vraiment eu envie, tout le long, de découvrir ce que signifiait vraiment ces apparitions.
Résumé éditeur :L’histoire de Lilou, une petite fille solitaire dont la maman est hospitalisée, et d’Anita, une vieille dame qui habite toute seule dans sa petite maison en bord de mer. Un jour, elles se rencontrent sur la plage et vont d’aventure en aventure. Un récit d’amitié.
Mon avis :
Ananke est l’histoire d’une rencontre entre deux personnes seules, très seules, que leur solitude enferme. La jeune Lilou passe ses journées à se promener au bord de la mer, un peu abandonnée depuis que sa mère est hospitalisée, sans qu’elle arrive à le supporter. Anita est une femme âgée esseulée. Leur rencontre va les faire basculer dans un monde fantastique pour vivre une aventure qui changera leur vie et leur rapport aux autres.
Cette bande dessinée laisse planer le mystère entre rêve et réalité, elle est sublimée par des illustrations aux couleurs douces et au graphisme original. Malheureusement, j’ai eu du mal à me laisser porter par cette fable douce amère.
A conseiller pour un moment de rêverie, pour se changer les idées en période difficile.
Lisa
Un petit tour sur le site de l’auteur (en anglais) : Erwin Madrid