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Nina Simone, roman – Gilles Leroy

Résumé éditeur :
J’étais célèbre, on me reconnaissait dans la rue, on m’offrait des concerts dans tout le pays, mes disques sortaient en Europe… Les télévisions me demandaient, les stars de cinéma aussi me réclamaient à leur table, Lauren Bacall, Frank Sinatra, la minuscule Natalie Wood… Mes amis étaient écrivains, Langston Hughes, James Baldwin, Lorraine Hansberry. Ma vie pourrait-elle jamais être plus belle ? J’étais la coqueluche du moment et une petite voix en moi susurrait : Profite, Eunice, ça n’aura peut-être qu’un temps. Eunice, c’était mon vrai nom. Maintenant je l’ai oublié. Cinquante années passées dans la peau de Nina Simone m’ont fait oublier mon nom. Et c’est une drôle de chose, à la fin, que de devoir porter un nom qui n’a jamais été le sien. Pour vivre un destin qui n’était pas le sien. Comment Eunice Kathleen Waymon, la petite fille noire née dans une famille pauvre à Tryon, Caroline du Nord, en 1933, est-elle devenue l’immense Nina Simone, la diva à la voix unique et au toucher de piano inoubliable ? Le destin de Nina Simone ressemble à un roman : c’est ce roman que Gilles Leroy recompose, livrant avec tendresse l’histoire totalement vraie et totalement romancée d’une artiste adulée dans le monde entier – mais si seule dans la vie.
 

Nina Simone, romanMon avis :

Bon, je ne vais pas m’en cacher : Nina Simone, j’adore. Et quand j’aime autant ce que fait un artiste, j’aime bien en savoir un peu plus sur sa vie. Ca permet de mieux comprendre son œuvre, de mieux l’appréhender. Parfois, nous sommes déçues d’en savoir plus. M’enfin, c’est comme ça.

C’est donc pour ces raisons que lorsque cet ouvrage est passé entre mes mains, j’ai décidé de le lire, et pour cela, j’en ai même abandonné ma lecture en cours !
Je ne l’ai pas regretté. Même si pour moi ce roman n’est pas un chef-d’œuvre (et oui, il s’agit bien d’un roman, pas d’une biographie), il a éclairé un peu ma lanterne sur ce personnage qu’était Nina Simone.

Des morceaux de sa vie nous sont ici contés aux travers des yeux de Roberto, un domestique qu’elle embauche, alors qu’elle même est à la fin de sa vie. Au cours de discussions qu’ils ont ensemble, elle expose son histoire, et de fait, ses blessures, ses joies, ses erreurs, ses rêves…

Ce roman m’a ouvert l’appétit : la prochaine étape pour moi sera une biographie de la chanteuse !

Nath à livres

Editeur : Mercure de France
Collection : Bleue
mars 2013


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Swing à Berlin – Christophe Lambert

Résumé éditeur :

Berlin, 1942. La guerre s’enlise, et les Allemands commencent à sentir que l’issue ne sera pas victorieuse. Joseph Goebbels, ministre de la Propagande, cherche un moyen de remonter le moral de la population. Et quoi de plus joyeux que le jazz ? Mais, considéré comme une « musique dégénérée » ou « musique de nègres », il est interdit par le régime. Le ministre ordonne donc que l’on crée un groupe de « musique de danse accentuée rythmiquement », un jazz qui valoriserait les thèses aryennes. Le vieux pianiste Wilhelm Dussander est à la retraite depuis que les membres juifs de son groupe ont été arrêtés. S’il estime que la politique n’est pas l’affaire des musiciens, il n’a jamais aimé les nazis. Pourtant, lorsque Goebbels le sollicite pour monter le groupe qu’il appelle de ses voeux, Dussander n’a d’autre choix que d’accepter…

Mon avis :

Suite à la demande de Goebbels, Wilhem Dussander, musicien à la retraite, se voit dans l’obligation de former un groupe de « musique de danse accentuée rythmiquement », un équivalent du jazz. Quatre jeunes garçons sont recrutés, tous très différents les uns des autres. Au cours de leur aventure, ils vont apprendre à vivre ensemble, et à s’apprécier, malgré leurs différences. Ils vont prendre des risques, pour lutter à leur manière, contre le régime d’Hitler.

Livre intéressant et agréable à lire. Il est malgré tout cousu de fil blanc, et de fait sans surprise aucune. Le sujet du nazisme est à mon goût très peu approfondi, et aurait mérité de l’être plus.

On n’y apprend finalement pas grand-chose, mis à part la formation d’orchestres de jazz allemands, dans le but de propagande.