
Mon avis :
Ca faisait longtemps que je n’avais rien lu. Au résumé, j’ai été emballée par ce livre. Mais alors, quelle déception…
L’auteur nous raconte ici le début de sa vie dans une ville de banlieue (la Courneuve), et son désir, au plus profond d’elle, de quitter cet endroit, de rejoindre les hautes sphères de la société. Elle nous dépeint des années de maltraitance dues à son beau-père. Puis après, nous avons vue sur son ascension sociale, sur ces moments qu’elle passe en jogging Chanel écroulée sur son canapé…
Sylvie Ohayon use d’un style d’écriture vulgaire, sans que ce soit, selon moi, justifié. Le récit est un fouillis sans nom, et de mon avis, sans queue ni tête. Elle nous raconte « sa vie de merde », comme elle le dit, mais s’arrange pour nous étaler sa « science », et les « connaissances » qu’elle a faite, comme Goldman ou Kamel Ouali.
Le sentiment que j’ai après avoir refermé ce livre, que j’ai eu du mal à finir (et oui, parfois on est tellement choqué par ce qu’on lit, qu’on va jusqu’au bout pour essayer de comprendre « pourquoi »), c’est qu’avoir une vie difficile petite fille n’excuse en rien le fait d’être imbue de sa personne et d’avoir un égo démesuré. Certes, s’en sortir est une bonne chose, et tant mieux pour l’auteur si elle est heureuse maintenant qu’elle travaille dans la pub et vend des diamants dans son « bar à diamants », mais je reste néanmoins sur ma faim, et ai du mal à comprendre comment et pourquoi ce livre a reçu le prix de la Closerie des Lilas.
Bref, je n’ai pas aimé, ni le style, ni, malheureusement, d’un point de vue très personnel, Sylvie Ohayon.
Nath à Livres