Sa présence fait monter la tension, les heures passent, les moqueries fusent et l’alcool coule à flot, jusqu’au moment où…
Ce qui m’a frappé en premier dans ce cours roman est le style de l’écriture : on y trouve des phrases concises, claires et nettes, qui donnent un certain rythme au récit.
Puis aussi au début du texte, on trouve des chapitres ancrés dans l’histoire, et d’autres, quelquefois un peu déroutants, qui décrivent une scène de film, sans prévenir. Ce qui au début donne un effet de « cheveux sur la soupe ».
Claudine Desmarteau nous raconte ici l’histoire de deux bons amis qui vont en classe au lycée, et leur bande de potes. On y retrouve les questionnements liés à l’adolescence : la sexualité, l’avenir, l’amitié (etc.). Dans leur classe, il y a un garçon qui n’est pas très propre, ne sent pas très bon, et n’est pas très bien habillé. Il le surnomme Fukushima. Mais il est gentil, drôle, et a toujours de l’argent pour dépanner. Heureux d’avoir des amis, il partira avec eux en week-end. Un week-end qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.
On retrouve ici encore une fois exposé le mal être des adolescents, et leur « microcosme ». Un sujet a priori pas bien original. Mais le style de l’écriture nous tient malgré tout attentif jusqu’à la fin du récit. Puis rien « ne coule de source ». On pense parfois comprendre ce qui va se passer, puis finalement, l’auteur nous prend à revers, ajoutant ainsi une dose de « suspens » au roman.
Un livre que je vous conseille !
Nath à livre